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Chrome (format Secten)

Evolution des émissions de Cr de 1990 à 2018 pour la France métropolitaine (en t)

Télécharger les données par gaz, par secteur et sous-secteur, et le rapport Secten comprenant les analyses détaillées

 

Enjeux

Sources principales

Tous les secteurs contribuent aux émissions de chrome, mais les émissions proviennent historiquement très majoritairement de l’industrie manufacturière et plus précisément de la métallurgie des métaux ferreux.

Les émissions de chrome (Cr) ont pour principale origine les traces de ce métal dans les combustibles (combustibles minéraux solides, fioul lourd, biomasse et carburant) émises lors de la combustion. Pour le transport routier, en plus de la combustion des carburants, les émissions proviennent, d’une part, de la combustion d’une partie des huiles moteur dans tous les types de véhicules et, d’autre part, de l’abrasion des pneus et des freins.

Dans le secteur de l’industrie manufacturière, les émissions sont issues principalement du sous-secteur de la production des métaux ferreux, en particulier des aciéries électriques et des fonderies de fonte, et du sous-secteur des minéraux non métalliques et matériaux de construction, en particulier du fait de certaines installations de production de verre.

Objectifs de réduction

Aucun objectif de réduction ou limite d’émission de chrome ne doit être respecté par la France.

Enjeux méthodologiques et incertitudes

Pour une présentation très détaillée des méthodologies d’estimation des émissions, téléchargez la dernière édition de notre rapport méthodologique « Ominea ». Au global, on estime l’incertitude (en niveau) sur ce polluant à 48 %.

A noter

La part hors total des émissions de chrome provient uniquement du transport maritime international et représente une proportion relative croissante des émissions du total national évoluant entre 0,2 % en 1990 et 3,1 % en 2018 et culminant à 3,7 % en 2011.

 

Tendance générale

La forte baisse des émissions observée dans le secteur de l’industrie manufacturière depuis 1990 s’explique principalement par la mise en place dans les aciéries électriques, de dépoussiéreurs plus efficaces et plus nombreux. L’importance relative d’autres secteurs (Résidentiel/tertiaire et Industrie de l’énergie) a augmenté progressivement avec la baisse du niveau des émissions globales. Dans le secteur du résidentiel/tertiaire, la forte diminution des émissions est induite par le renouvellement du parc des installations individuelles fonctionnant au bois par des équipements plus performants. Globalement, les émissions de chrome ont été divisées environ par 20 entre 1990 et 2018.

 

Évolution récente

Depuis 2002, les émissions de chrome sont inférieures à 50 t/an. Les niveaux des émissions de chrome (Cr) depuis 2014 sont les plus bas observés sur l’ensemble de la période (1990-2018), de l’ordre de 20 t/an, en légère baisse.

 

Part des émissions liée aux combustibles

Les émissions énergétiques de chrome représentent une part relative croissante des émissions totales de ce polluant évoluant entre 7 % en 1990 et 67 % en 2018. A l’instar des émissions non-énergétiques, celles-ci diminuent depuis 1990, notamment la part de ces émissions liée aux CMS, bois et fioul lourd, qui accuse une diminution de 54 % sur la période considérée.

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