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Cuivre (format Secten)

Evolution des émissions de Cu de 1990 à 2018 pour la France métropolitaine (en t)

Télécharger les données par gaz, par secteur et sous-secteur, et le rapport Secten comprenant les analyses détaillées

 

Enjeux

Sources principales

Les émissions de cuivre dues au transport routier sont imputables, en très grande partie, à l’usure des plaquettes de freins. La combustion des carburants et d’une partie des huiles moteur dans tous les types de véhicules ainsi que l’abrasion des routes et l’usure des pneumatiques contribuent également aux émissions, mais de manière très marginale.

Pour les autres transports, les émissions de cuivre proviennent majoritairement du transport ferroviaire et en particulier de l’usure des caténaires.

Objectifs de réduction

Aucun objectif de réduction ou limite d’émission de cuivre ne doit être respecté par la France.

Enjeux méthodologiques et incertitudes

Pour une présentation très détaillée des méthodologies d’estimation des émissions, téléchargez la dernière édition de notre rapport méthodologique « Ominea ». Au global, on estime l’incertitude (en niveau) sur ce polluant à 296 % .

A noter

La part hors total des émissions de cuivre provient uniquement du transport maritime international et représente une proportion relative des émissions du total national évoluant entre 0,2 % et 0,3 % selon l’année considérée. 

 

Tendance générale

Les émissions de cuivre (Cu) en France métropolitaine ont une légère tendance à la baisse sur la période 1990-2018. Tous les secteurs contribuent de façon disparate aux émissions de cuivre. Cependant, deux secteurs prédominent : d’une part, le transport routier (69% des émissions nationales en 2018) et, d’autre part, les autres transports (22% du total national en 2018).

La hausse observée depuis 1990 dans les secteurs relatifs aux transports est due à l’accroissement du trafic routier. En revanche, plusieurs secteurs ont vu leurs émissions décroître sur la période 1990-2018 :

  • l’industrie manufacturière, principalement du fait du sous-secteur des métaux ferreux et, en particulier, des aciéries électriques à la suite de la mise en place de dépoussiéreurs plus efficaces et plus nombreux.
  • la transformation de l’énergie, à la suite de la mise en conformité progressive des usines d’incinération d’ordures ménagères avec récupération d’énergie (mise en place de dépoussiéreurs),
  • le résidentiel/tertiaire, essentiellement du fait de l’amélioration des performances des équipements individuels brûlant du bois.

Les baisses observées dans les secteurs de la transformation de l’énergie et du résidentiel/tertiaire sont liées à une meilleure efficacité des dépoussiéreurs dans les centrales thermiques et à la combinaison entre la moindre consommation de bois (hivers doux) et le renouvellement du parc d’appareils de combustion du bois avec des appareils plus performants.

 

Évolution récente

Depuis 2015, il n’est pas observé de fluctuations majeures des émissions de Cu. Le secteur des transports, principal contributeur, voit ses émissions stagner depuis le début des années 2010. Dans le secteur de l’industrie, les émissions sont relativement stables depuis 2007, en légère baisse.

 

Part des émissions liée aux combustibles

Les émissions énergétiques de cuivre représentent une très faible part des émissions totales de ce polluant évoluant entre 11 % en 1990 et 5 % en 2018. Contrairement aux émissions non-énergétiques, celles-ci diminuent depuis 1990, notamment la part prépondérante de ces émissions liée aux CMS, bois, déchets municipaux et fioul lourd qui accuse une diminution de 63 % sur la période considérée.

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