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Journée internationale de la protection de la couche d’ozone

  • Réf. : 2019_09_a14
  • Publié le: 16 septembre 2019
  • Date de mise à jour: 4 octobre 2019
  • International

16 septembre 2019 : Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, date anniversaire de l’adoption du Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone (SAO) en 1987 dans la ville éponyme. Le 16 septembre a été proclamée ainsi par l’Assemblée générale de l’ONU en 1994 (résolution 49/114 du 19 décembre 1994).

Le Protocole de Montréal a été amendé à cinq reprises, en 1990 (amendement de Londres), en 1992 (amendement de Copenhague), en 1997 (amendement de Montréal), en 1999 (amendement de Pékin) et en 2016 (amendement de Kigali). (Voir version consolidée du Protocole de Montréal [de novembre 2016]). Il a atteint la ratification universelle en 2009 (c’est-à-dire qu’il a été ratifié par l’ensemble des 197 Parties). Il a ainsi été le premier traité multilatéral dans l’histoire de l’ONU à l’atteindre. Ces quatre premiers amendements l’ont également atteint en 2014. Le Protocole de Montréal est le plus réussi des traités multilatéraux sur l’environnement : il a permis d’éliminer 99% des SAO (source : ONU Environnement, 2019).
La dernière évaluation scientifique de l’appauvrissement de la couche d’ozone, publiée par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et ONU-Environnement (ex-PNUE) le 5 novembre 2018, démontre que certaines parties de la couche d’ozone se sont rétablies à un rythme de 1 à 3% par décennie depuis 2000. Selon les projections de cette évaluation, l’ozone de l’hémisphère Nord et des latitudes moyennes devrait guérir complètement d’ici les années 2030, celle de l’hémisphère Sud dans les années 2050 et celle des régions polaires dans les années 2060.
Les efforts de protection de la couche d’ozone ont également contribué à la lutte contre le changement climatique et évitant les émissions d’environ 135 Gt CO2e entre 1990 et 2010, soit l’équivalent de 11 fois les émissions nationales de GES de la Chine en 2014 (12,3 GtCO2e, hors UTCATF, source : CCNUCC/2e BUR de la Chine). En effet, les CFC ont un pouvoir de réchauffement global (PRG) important selon les espèces. A titre d’exemple, le PRG du CFC-11 ((trichlorofluorométhane ou CCl3F) sur 100 ans est de 4 600 (c’est-à-dire qu’une tonne de CFC-11 émise équivaut à 4 600 t CO2 émises (valeurs 2013 du GIEC)] et sa durée de vie dans l’atmosphère est de 45 ans (source : GIEC, AR5, vol 1, chapitre 8, tableau 8.A.1).
Voir Manuel sur le Protocole de Montréal (2019, 13e édition, en français) et déclaration de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM).

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