Baisse de 35 % des concentrations en PM2,5 dans l’UE-27 entre 2012 et 2019 (fiche Eurostat)

Réf. : 2021_06_b04
Publié le: 7 juin 2021
Date de mise à jour: 7 juin 2021

Le 3 juin 2021, Eurostat (Office statistique de l’UE) a publié une note d’information sur l’évolution des concentrations de PM_2,5 dans les zones urbaines de l’UE-27 sur la période 2000-2019, pondérées en fonction de la taille de la population. Cette note montre qu’entre 2000 et 2011, les concentrations moyennes annuelles de l’UE-27 ont globalement augmenté dans les zones urbaines, avec quelques fluctuations, pour atteindre un pic de 19,4 µg/m³ en 2011. La valeur limite de concentration (VLC) en moyenne annuelle fixée pour les PM_2,5 par la directive 2008/50/CE sur la qualité de l’air est de 25 µg/m³ (article 16 et annexe XIV.E). Depuis 2012, les concentrations moyennes annuelles de l’UE-27 sont en baisse progressive (-35 % entre 2012 et 2019), atteignant 12,6 µg/m³ en 2019.

Ces constats s’appuient sur le traitement par l’Agence européenne pour l’Environnement (AEE) des données de concentration des PM_2,5 soumises par les Etats membres à la Commission européenne au titre de la directive 2008/50/CE.

Eurostat souligne cependant que malgré cette baisse progressive des concentrations de PM_2,5, celles-ci se situent toujours au-dessus de la valeur-guide de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour les PM_2,5 (10 µg/m³ en moyenne annuelle). Les valeurs-guides de l’OMS, qui datent de 2005 et qui sont en cours de révision, sont plus contraignantes que les VLC de l’UE.

Enfin, Eurostat indique que les Etats membres où les concentrations moyennes annuelles ont été les plus élevées dans les zones urbaines en 2019 sont la Bulgarie (19,6 µg/m³), suivie de la Pologne (19,3 µg/m³), de la Roumanie (16,4 µg/m³) et de la Croatie (16,0 µg/m³). En revanche, en 2019 ces concentrations étaient les plus faibles en Estonie (4,8 µg/m³), en Finlande (5,1 µg/m³) et en Suède (5,8 µg/m³). Quant à la France, elles se situaient à 10,4 µg/m³ en 2019, en baisse constante depuis 2010 (-43 %) où elles ont atteint un pic de 18,3 µg/m³ (source : Eurostat, 3 juin 2021, d’après données AEE).