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Selenium (format Secten)

Evolution des émissions de Se de 1990 à 2018 pour la France métropolitaine (en t)

Télécharger les données par gaz, par secteur et sous-secteur, et le rapport Secten comprenant les analyses détaillées

Enjeux

Sources principales

Dans l’industrie manufacturière, le sélénium est utilisé dans la production de verre afin de colorer le verre. Ce secteur est donc la principale source d’émissions de Se en France.

Objectifs de réduction

Aucun objectif de réduction ou limite d’émission de sélénium ne doit être respecté par la France.

Enjeux méthodologiques et incertitudes

Pour une présentation très détaillée des méthodologies d’estimation des émissions, téléchargez la dernière édition de notre rapport méthodologique « Ominea ». Au global, on estime l’incertitude (en niveau) sur ce polluant à 86%.

A noter

La part hors total des émissions de sélénium provient uniquement du transport maritime international et représente une proportion relative quasi-constante des émissions du total national évoluant entre 2 % et 3 % entre 1990 et 2018. Aucune émission naturelle (volcanisme, foudre, émissions de COV de la végétation…) de sélénium n’est calculée.

 

Tendance générale

Les émissions de sélénium (Se) en 2018 sont en baisse par rapport au niveau de 1990. Ces émissions sont induites par tous les secteurs d’activité mais dans des proportions très différentes. Sur l’ensemble des secteurs concernés, le secteur de l’industrie manufacturière est de loin la principale source émettrice (85% en moyenne depuis 2010).

Pour les secteurs consommateurs de combustibles (transformation d’énergie, résidentiel/tertiaire et industrie manufacturière), les émissions proviennent essentiellement de l’utilisation du fioul lourd et de bois-énergie en raison des traces de ce métal qu’ils contiennent. La baisse des émissions entre 1990 et 2018 émissions s’explique essentiellement par la variation de la consommation de ces combustibles.

Dans le secteur du transport routier, les émissions proviennent de la combustion des carburants ainsi que de l’abrasion des freins et des pneumatiques.

 

Évolution récente

Lors des dernières années, les émissions suivent principalement la même évolution que celle de la production de verre. Depuis 2012, les émissions se sont stabilisées. La valeur la plus basse depuis 1990 a été observée en 2016.

 

Part des émissions liée aux combustibles

Les émissions énergétiques de sélénium représentent une part importante des émissions totales de ce polluant évoluant entre 30 % (1990) et 15% (2018) de ce total. Les combustibles bois et fioul lourd sont responsables de la majorité de ces émissions énergétiques (86 % en 1990 contre 85 % en 2018) et leurs émissions ont diminué de 58 % sur la période considérée.

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