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Concentrations atmosphériques des GES en 2013 – bilan mondial 2013 (données OMM)

  • Réf. : 2014_10_a2
  • Publié le: 1 octobre 2014
  • Date de mise à jour: 20 juin 2019
  • International

L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a publié, le 9 septembre 2014, son Bulletin annuel sur les gaz à effet de serre (GES) qui présente le bilan, pour 2013, des concentrations atmosphériques des trois principaux GES persistants [c’est-à-dire à longue durée de vie] (CO2, CH4 et N2O), et de certains gaz fluorés (SF6 et HFC).

Les données sont issues du réseau mondial de surveillance des GES géré par l’OMM dans le cadre de son Programme mondial de l’observation de l’atmosphère (Global Atmosphere Watch) qui s’étend sur plus de 50 pays.

Selon le nouveau bilan de l’OMM, en 2013, les concentrations moyennes de CO2, de CH4 et de N2O ont atteint les niveaux les plus élevés jamais enregistrés depuis l’époque pré-industrielle (1750): 396 parties par million (ppm) pour le CO2, soit une hausse de 42% depuis 1750 [où le niveau était de 280 ppm]. Cependant, l’OMM souligne qu’entre 2012 et 2013, la hausse des concentrations atmosphériques de CO2 (+2,9 ppm, soit 0,74%) est la plus forte hausse interannuelle sur la période 1984-2013.

Quant au forçage radiatif de l’atmosphère induit par l’ensemble des GES persistants, il a augmenté de 34% entre 1990 et 2013, le CO2 contribuant pour environ 80% à cette hausse. Le forçage radiatif total induit par les GES persistants correspondait en 2013 à un niveau de concentration de 479 ppm CO2e [contre 475,6 ppm CO2e en 2012].

Enfin, l’analyse de l’OMM montre que les concentrations du SF6, très puissant GES [dont le pouvoir de réchauffement global (PRG) sur 100 ans est de 23 500, soit le PRG le plus élevé de l’ensemble des GES (source : GIEC, 2013)] sont environ le double aujourd’hui de leur niveau du milieu des années 90. Sur la base de ces données d’observation, l’OMM conclut que les émissions de SF6 déclarées au titre de la Convention Climat sont « nettement sous-estimées et ne concordent pas avec les relevés atmosphériques » de ce puissant GES.

www.wmo.int/pages/mediacentre/press_releases/documents/1002_GHG_Bulletin.pdf

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