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Surveillance des pollens et moisissures dans l’air ambiant : publication du rapport 2019

  • Réf. : 2020_03_b06
  • Publié le: 19 mars 2020
  • Date de mise à jour: 20 mars 2020
  • France

À l’occasion de la journée française de l’allergie le 17 mars 2020, les organismes de surveillance des pollens et moisissures dans l’air ambiant : l’Association des Pollinariums Sentinelles de France, la Fédération Atmo France (regroupant les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air et le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (adhérent au Citepa(1)), ont publié le rapport de surveillance des pollens et des moisissures dans l’air ambiant en 2019.

Ce rapport 2019, établi par ces trois organismes, dresse le bilan de la surveillance des émissions de pollens et moisissures dans l’air ambiant. Il fait ressortir les résultats suivants :

  • le cyprès : la saison pollinique des cyprès n’a pas été plus précoce que les années précédentes mais elle a été plus intense, due à des conditions météorologiques très favorables tout au long de la floraison,
  • le bouleau : après des quantités records sur l’année 2018, 2019 a été beaucoup plus calme. Si les tendances globales restent à l’augmentation, la saison 2019 a été en diminution sur une majorité des sites de l’hexagone,
  • l’ambroisie : l’année 2019 ne restera pas dans les annales comme une année forte en pollens d’ambroisie. À part quelques sites dans les zones d’infestation, les quantités annuelles de ce pollen sont en diminution. Il faudra attendre plusieurs années pour confirmer si 2019 est une exception due aux conditions météorologiques ou un début de tendance,
  • les graminées : une présence plus précoce pour la flouve et le vulpin et une fin de saison marquée par la présence de ray-grass et fléole.

En particulier, le rapport confirme l’impact du changement climatique sur la pollinisation et les moisissures. Le changement climatique se manifeste principalement par une élévation des températures moyennes, un allongement des périodes chaudes et une modification du régime des précipitations. Or, la pollinisation est directement liée à la température et aux précipitations, qui impacte les dates de floraison et les quantités de pollens émis. Cet effet est néanmoins variable selon les espèces.

 

L’éclairage du Citepa

Les sources naturelles d’émission et l’inventaire

A noter que cette surveillance des émissions naturelles de pollens et moisissures vient compléter le travail d’inventaire des émissions de substances polluantes dans l’air réalisé par le Citepa, et qui se concentre principalement sur les sources anthropiques d’émissions (même si quelques autres sources naturelles sont estimées à titre d’information : COV biotiques, volcanisme…).

Pour en savoir plus, consultez notre rapport Secten et notre rapport Ominea.

 

Voir CDL n°188 p.5.

 

Voir communiqué d’Atmo France et rapport.

 

 

 

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