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Retour sur la forte croissance des renouvelables dans le monde en 2023 – le pic mondial des émissions de l’électricité atteint en 2023 ?

  • Réf. : 2024_02_a03
  • Publié le: 15 février 2024
  • Date de mise à jour: 15 février 2024
  • UE
  • International

La production d’énergie est actuellement la première source d’émissions de CO2 dans le monde – mais c’est aussi le secteur pour laquelle une transition rapide a lieu, avec une accélération du déploiement des énergies renouvelables.

En matière d’énergie, ces dernières années ont été marquées par des évènements majeurs : crise du Covid-2019 en 2020 entraînant une baisse ponctuelle mais massive de la consommation d’énergies fossiles, en particulier dans le transport ; rebond partiel en 2021 ; crise sur le gaz à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine en 2022. Porté à la fois par l’urgence climatique et économique, les plans de relance, et les investissements en faveur d’une transition énergétique, les données mondiales de suivi des tendances énergétiques montent une forte croissance des d’énergies renouvelables, et 2023 pourrait être une année charnière.

 

Rapport de l’AIE de décembre 2022 sur l’état des énergies renouvelables en 2022

Le 6 décembre 2022, l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) avait publié l’édition 2022 de son rapport annuel sur l’état des énergies renouvelables (EnR) dans le monde (Renewables 2022). Ce rapport cherchait à anticiper le déploiement des EnR dans les secteurs de la production d’électricité, la production de chaleur et les transports jusqu’en 2027, tout en explorant les principaux défis industriels et les obstacles associés. Selon ce rapport :

  • portée par la crise énergétique et la hausse des prix des fossiles, la croissance de l’installation d’EnR s’accélère et pourrait presque doubler au cours des cinq prochaines années. Cette accélération pourrait ainsi être bien plus rapide que précédemment imaginé par l’AIE elle-même, avec une hausse attendue de + 2 400 gigawatts (GW) au cours de la période 2022-2027 (cette hausse étant 30% plus forte que les précédentes projections de l’AIE) ;
  • les énergies renouvelables pourraient représenter plus de 90 % de l’expansion mondiale de l’électricité au cours des cinq prochaines années, dépassant ainsi le charbon pour devenir la plus grande source d’électricité mondiale d’ici début 2025 ;
  • en particulier, la capacité d’énergie installée de solaire photovoltaïque pourrait dépasser celle du charbon d’ici 2027, devenant ainsi la plus importante au monde. La capacité solaire photovoltaïque cumulée serait presque multipliée par 3, augmentant de près de 1 500 GW sur la période, dépassant le gaz naturel d’ici 2026 et le charbon d’ici 2027 ;
  • la capacité d’EnR ajoutée en Europe au cours de la période 2022-2027 devrait être deux fois plus élevée que lors des cinq années précédentes, soutenue à la fois par les politiques de sécurité énergétique et climat ;
  • l’AIE considère qu’un déploiement encore plus rapide de l’éolien et du photovoltaïque pourrait être réalisé si les États membres de l’UE mettaient rapidement en œuvre un certain nombre de politiques, notamment en rationalisant et en réduisant les délais d’autorisation, en améliorant les modalités des appels d’offres et en fournissant une meilleure visibilité sur les calendriers des appels d’offres, ainsi qu’en améliorant les systèmes d’incitation pour soutenir le photovoltaïque sur les toits ;
  • leur part dans le mix énergétique devrait augmenter de 10 points de pourcentage au cours de la période projetée, pour atteindre 38 % en 2027.

 

Part de la capacité électrique cumulée par source, 2010-2027

Source : AIE, 2022

 

Rapport de l’AIE de 2023 sur le marché de l’électricité

L’AIE avait publié en février 2023 une nouvelle analyse intitulée Electricity Market Report 2023, dans laquelle elle rapporte les points suivants :

  • Malgré la crise énergétique, la croissance de la demande mondiale d’électricité n’a que légèrement ralenti en 2022.
  • Les énergies renouvelables devraient dominer la croissance de l’approvisionnement mondial en électricité au cours des trois prochaines années, accompagnées de l’énergie nucléaire, répondant ainsi à la grande majorité de l’augmentation de la demande mondiale jusqu’en 2025. Cela rend peu probable, selon l’AIE, une augmentation significative des émissions de CO2 dans le secteur de l’électricité.
  • La croissance de la demande mondiale d’électricité devrait passer à une moyenne de 3 % au cours des trois prochaines années, avec les économies émergentes et en développement d’Asie comme moteurs principaux de cette accélération.
  • Plus de 70 % de l’augmentation de la demande mondiale d’électricité au cours des trois prochaines années devrait provenir de la Chine, de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est.
  • L’électrification dans les secteurs des transports, du chauffage et de l’industrie devrait se traduire par une diminution de la génération d’électricité à partir du gaz naturel dans l’Union européenne, tandis qu’une croissance significative au Moyen-Orient devrait en partie compenser cette baisse.
  • La baisse attendue de la génération d’électricité à partir du charbon en Europe et en Amérique devraient être compensée par une hausse en Asie-Pacifique, faisant ainsi stagner les émissions mondiales de CO2 de la production d’électricité jusqu’en 2025.
  • La forte croissance des énergies renouvelables devrait faire passer leur part dans le mix énergétique mondial de 29 % en 2022 à 35 % en 2025, avec une diminution des parts de la production à partir du charbon et du gaz. Par conséquent, l’intensité en CO2 de la production mondiale d’électricité devrait continuer de diminuer dans les années à venir.
  • En Europe, l’intensité CO2 de la production d’électricité a augmenté temporairement (effets de sécheresses et d’une baisse du nucléaire). Pour l’AIE, les émissions de la production d’électricité en Europe devraient diminuer en moyenne d’environ 10 % par an jusqu’en 2025.

 

 

Une hausse de la production d’électricité d’origine renouvelable dans l’UE – Eurostat (janvier 2023)

Le 27 janvier 2023, Eurostat a publié une note sur la production d’électricité d’origine renouvelable en 2021 dans l’UE. Selon lui, la part des sources renouvelables dans la consommation brute d’électricité a augmenté de 0,1 point, de 37,4% en 2020 à 37,5% en 2021.

37% de cette électricité issue de sources d’énergie d’origine renouvelable en 2021 a été générée par les sources éoliennes ; 32% par les sources hydrauliques, 15% par le solaire ; 7% par les biocarburants solides et 8% par d’autres sources. Le solaire a connu la plus forte hausse relative, étant passée de seulement 1% de l’électricité consommée en 2008.

Ces chiffres masquent des situations contrastées selon les Etats membres : pour la Suède et l’Autriche, plus des trois quarts de leur consommation brute d’électricité est produite par des sources renouvelables. Pour le Danemark, le Portugal et la Croatie, c’est plus de la moitié.

 

Une légère hausse de la production d’énergie d’origine renouvelable dans l’UE – Eurostat (décembre 2023)

Le 22 décembre 2023, Eurostat a publié une nouvelle note sur la production d’énergie d’origine renouvelable dans l’UE. Elle indique que la part des sources d’énergie d’origine renouvelable dans la consommation brute d’énergie finale au niveau de l’UE s’est élevée à 23,0% en 2022, soit une hausse de 1,1 point de pourcentage par rapport à 2021. La Suède est en tête des pays de l’UE, avec près des deux tiers (66,0 %) de sa consommation finale brute d’énergie en 2022 provenant de sources renouvelables. La Suède s’appuie principalement sur l’hydroélectricité, l’énergie éolienne, les biocarburants solides et liquides, ainsi que sur les pompes à chaleur. Elle est suivie par la Finlande (47,9 %), qui a également recours à l’hydroélectricité, à l’énergie éolienne et aux biocarburants solides, devant la Lettonie (43,3 %), qui a principalement recours à l’hydroélectricité. Le Danemark (41,6%), suivi de l’Estonie (38,5%), tire la plupart de ses énergies renouvelables de l’énergie éolienne et des biocarburants solides. Le Portugal (34,7 %) s’appuie sur les biocarburants solides, l’énergie éolienne, l’énergie hydraulique et les pompes à chaleur, tandis que l’Autriche (33,8 %) utilise principalement l’énergie hydraulique et les biocarburants solides. La part la plus faible d’énergies renouvelables ont été enregistrées en Irlande (13,1%), à Malte (13,4%) et en Belgique (13,8%).

 

 

Rapport d’Ember sur l’électricité dans l’UE– février 2024

Le 7 février 2024, Ember a publié une note sur la production d’électricité dans l’UE en 2023. Elle indique que l’UE a accéléré son abandon des combustibles fossiles en 2023, avec une baisse record du recours au charbon et au gaz pour la production d’électricité. Les énergies renouvelables ont atteint une part record de 44 % de la production d’électricité. L’éolien et le solaire ont continué d’être les moteurs de cette croissance des énergies renouvelables, produisant un record de 27 % de l’électricité de l’UE en 2023 et réalisant les plus fortes augmentations de capacité annuelles jamais enregistrées. De plus, la production éolienne a franchi une étape importante, dépassant pour la première fois le gaz. Au total, la part décarbonée de la production d’électricité a atteint plus des deux tiers.

Le charbon, déjà en déclin à long terme dans l’UE, a repris sa tendance à la baisse en 2023, malgré un ralentissement temporaire des fermetures de centrales à charbon pendant la crise énergétique. La production de gaz a chuté pour la quatrième année consécutive. 2024 devrait être marquée par une poursuite de la baisse de consommation de charbon dans l’UE, vers son élimination.

En plus de la croissance des sources décarbonées, la réduction de la demande d’électricité a également contribué à la baisse de la production de combustibles fossiles. La demande a baissé de 3,4 % (-94 TWh) en 2023 par rapport à 2022, et était inférieure de 6,4 % (-186 TWh) aux niveaux de 2021, au début de la crise énergétique. Selon Ember, il est peu probable

 

Que concluait le précédent rapport d’Ember sur l’électricité dans le monde (avril 2023) ?

Le 12 avril 2023, le think tank Ember a publié une analyse sur la situation du secteur de la production d’électricité dans le monde.

Selon cette analyse, l’intensité carbone de la production mondiale d’électricité est tombée à un niveau record de 436 gCO2/kWh en 2022, soit le niveau le plus bas jamais enregistré. Cela s’explique par la croissance record de l’éolien et du solaire, qui ont atteint une part de 12 % dans le mix électrique mondial, contre 10 % en 2021. Ensemble, toutes les sources d’électricité propres (renouvelables et nucléaires) ont atteint 39 % de l’électricité mondiale, un nouveau record.

Les émissions de CO2 du secteur de l’électricité ont cependant continué d’augmenter en 2022 (+1,3 %), atteignant un niveau record, dû à une hausse de la consommation. La production d’électricité à partir du charbon a augmenté de 1,1 %, ce qui correspond à la croissance moyenne de la dernière décennie. La « réduction progressive de la production d’électricité au charbon » évoquée lors de la COP-26 en 2021 n’a peut-être pas commencé en 2022, mais la crise énergétique n’a pas non plus entraîné une augmentation majeure de la combustion du charbon comme beaucoup le craignaient. La production d’électricité au gaz a légèrement diminué (-0,2 %) en 2022, pour la deuxième fois en trois ans, dans le sillage des prix élevés du gaz à l’échelle mondiale. Le passage du gaz au charbon a été limité en 2022, car le gaz était déjà majoritairement plus cher que le charbon en 2021.

L’éolien et le solaire ont ralenti la hausse des émissions du secteur de l’électricité. À elle seule, la croissance de la production éolienne et solaire (+557 TWh) a permis de répondre à 80 % de la croissance de la demande mondiale d’électricité en 2022 (+694 TWh). Ember prévoyait alors que la croissance des sources propres devrait dépasser la croissance de la demande en électricité en 2023, et ainsi que 2022 serait le pic mondial des émissions de CO2 liées à la production d’électricité – ce qui n’a finalement pas eu lieu (voir ci-dessous).

 

Retour sur l’année 2023 et prévision jusqu’en 2026 (AIE)

En janvier 2024, l’AIE a publié l’édition 2024 de son rapport sur l’électricité. Il contient une analyse approfondie et complète des politiques récentes et de l’évolution du marché, et fournit des prévisions jusqu’en 2026 pour la demande, l’offre et les émissions de CO2 dues à la production d’électricité. Selon ce rapport, la baisse de la consommation d’électricité dans les économies avancées a freiné la croissance de la demande mondiale d’électricité en 2023 (+2,2 % en 2023, contre +2,4 % en 2022). Alors que l’Asie a connu une forte croissance de la demande d’électricité en 2023, les économies avancées ont enregistré des baisses substantielles dans un contexte économique difficile.

La demande mondiale en électricité devrait augmenter à un rythme plus rapide au cours des trois prochaines années (+3,4 % par an jusqu’en 2026). La part de l’électricité dans la consommation finale d’énergie est estimée à 20 % en 2023, contre 18 % en 2015. Pour référence, dans le scénario de zéro émission nette d’ici 2050 de l’AIE, la part de l’électricité dans la consommation d’énergie finale approche les 30 % en 2030. La consommation d’électricité des centres de données, de l’intelligence artificielle (IA) et du secteur des cryptomonnaies pourrait doubler d’ici 2026. Environ 85 % de la demande supplémentaire d’électricité d’ici 2026 devrait provenir des pays en dehors des économies avancées, la Chine y contribuant de manière substantielle.

La demande d’électricité dans l’Union européenne a diminué pour la deuxième année consécutive en 2023 (-3,2% après avoir déjà baissé de 3,1 % en 2022). Comme en 2022, la baisse de la consommation dans le secteur industriel a été le principal facteur de réduction de la demande d’électricité, les prix de l’énergie ayant baissé mais restant supérieurs aux niveaux d’avant la pandémie. La consommation d’électricité de l’UE ne devrait pas revenir aux niveaux de 2021 avant 2026 au plus tôt.

La production record d’électricité à partir de sources à faibles émissions de CO2 – qui comprend le nucléaire et les énergies renouvelables telles que le solaire, l’éolien et l’hydroélectricité – devrait couvrir toute la croissance de la demande mondiale au cours des trois prochaines années. Les sources à faibles émissions, qui réduiront le rôle des combustibles fossiles dans la production d’électricité à l’échelle mondiale, devraient représenter près de la moitié de la production mondiale d’électricité d’ici 2026, contre 39 % en 2023. Au cours des trois prochaines années, la production d’électricité à faibles émissions devrait augmenter deux fois plus vite que le taux de croissance annuel entre 2018 et 2023 – un changement conséquent, étant donné que le secteur de l’électricité contribue le plus aux émissions mondiales de CO2 aujourd’hui. 

Les énergies renouvelables devraient fournir plus d’un tiers de la production totale d’électricité dans le monde d’ici le début de 2025, dépassant ainsi le charbon. La part des énergies renouvelables dans la production d’électricité devrait passer de 30 % en 2023 à 37 % en 2026, la croissance étant largement soutenue par le développement de l’énergie solaire photovoltaïque toujours moins chère. La croissance rapide des énergies renouvelables, soutenue par l’augmentation de la production nucléaire, devrait remplacer la production mondiale d’électricité à partir du charbon, qui devrait diminuer en moyenne de 1,7 % par an jusqu’en 2026.

Le principal facteur qui déterminera les perspectives mondiales est l’évolution des tendances en Chine, où plus de la moitié de la production mondiale d’électricité à partir du charbon a lieu. La production d’électricité à partir du charbon en Chine est actuellement en passe de connaître un lent déclin structurel, sous l’effet de la forte expansion des énergies renouvelables et de la croissance de la production nucléaire, ainsi que du ralentissement de la croissance économique. Malgré la mise en service de nouvelles centrales pour renforcer la sécurité de l’approvisionnement énergétique, le taux d’utilisation des centrales à charbon chinoises devrait continuer à baisser, car elles sont utilisées de manière plus flexible pour compléter les énergies renouvelables.

On s’attend à ce que la production d’électricité à partir du gaz naturel augmente légèrement (+1% par an) au cours de la période de prévision. En 2023, les fortes baisses de la production d’électricité à partir du gaz dans l’Union européenne ont été plus que compensées par des gains massifs aux États-Unis, où le gaz naturel, qui a de plus en plus remplacé le charbon, a enregistré sa part la plus élevée jamais enregistrée dans la production d’électricité. Alors que la production des centrales au gaz en Europe devrait continuer de diminuer, elle sera en croissance soutenue en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique.

D’ici 2025, la production mondiale d’énergie nucléaire devrait dépasser son précédent record établi en 2021. Même si certains pays abandonnent progressivement l’énergie nucléaire ou mettent leurs centrales à la retraite de manière anticipée, la production nucléaire devrait croître de près de 3 % par an en moyenne jusqu’en 2026, à mesure que les travaux de maintenance sont achevés en France, que le Japon redémarre la production nucléaire dans plusieurs centrales et que de nouveaux réacteurs entrent en exploitation commerciale sur divers marchés, notamment la Chine, l’Inde, la Corée, et l’Europe. L’Asie reste le principal moteur de la croissance de l’énergie nucléaire, la part de la région dans la production nucléaire mondiale devant atteindre 30 % en 2026.

Les émissions mondiales de CO2 liées à la production d’électricité devraient baisser de plus de 2 % en 2024 après avoir augmenté de 1 % en 2023. Le pic n’a donc pas été atteint en 2022 comme les analyses précédentes l’imaginaient, mais il pourrait avoir été atteint en 2023. Cela devrait être suivi de légères baisses en 2025 et 2026. La forte croissance de la production d’électricité à partir du charbon en 2023 – en particulier en Chine et en Inde dans un contexte de réduction de la production hydroélectrique – a été responsable de la hausse des émissions de CO2 du secteur mondial de l’électricité. Alors que l’approvisionnement en électricité propre continue de croître rapidement, la part des combustibles fossiles dans la production mondiale devrait passer de 61 % en 2023 à 54 % en 2026, passant sous la barre des 60 % pour la première fois dans les données de l’AIE remontant à 1971. Alors que des conditions météorologiques extrêmes, des chocs économiques ou des changements dans les politiques gouvernementales pourraient entraîner une augmentation temporaire des émissions de CO2 au cours d’une année donnée, la baisse générale des émissions du secteur de l’électricité devrait persister à mesure que les énergies renouvelables et la capacité nucléaire continuent de croître et de remplacer la production d’énergie fossile. L’intensité en CO2 de la production mondiale d’électricité devrait diminuer deux fois plus vite qu’au cours de la période pré-pandémique. En effet, l’AIE prévoit une baisse moyenne de 4 % de cette intensité CO2 entre 2023 et 2026, soit le double des 2 % observés entre 2015 et 2019.

 

En savoir plus

AIE, Renewables 2022, 6 décembre 2022

AIE, Electricity Market Report 2023, 8 février 2023

Eurostat, Electricity from renewable sources on the rise, 27 janvier 2023

Eurostat, 23% of energy consumed in 2022 came from renewables, 22 décembre 2023

Ember, European Electricity Review 2024, 7 février 2024

Ember, Global Electricity Review 2023, 12 avril 2023

AIE, Electricity 2024, 24 janvier 2024

Rapport complémentaire de l’AIE sur les renouvelables : Agence Internationale de l’Energie (AIE) (2024). Renewables 2023. 11 janvier 2024. Consulter le communiqué et le rapport

 

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